NOMBRES COMPLEXES

Nombre complexe, Forme algébrique

Définition et notation

On admet l’existence d’un nombre imaginaire noté i tel que i2=-1

On appelle nombre complexe tout nombre de la forme 𝑎 + 𝑖𝑏

𝑜ù 𝑎 , 𝑏

L’ensemble des nombres complexes est noté .

Exemple : 2+3i, Ѵ2-6i.

Propriété :

Tout nombre complexe z s’écrit de façon unique sous la forme 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ;

 La forme 𝑎 + 𝑖𝑏 est appelée forme algébrique du nombre complexe.

·         Le nombre réel 𝑎 est appelé la partie réelle du complexe,

On note : 𝑎 = ℛ𝑒(𝑧).

·         Le nombre réel 𝑏 est appelé la partie imaginaire du complexe,

On note : 𝑏 = ℐ𝑚(𝑧).

Exemples :

 𝑧 = 3 − 2𝑖 est un nombre complexe de partie réelle 3 et de partie imaginaire −2.

 𝑧 = 5𝑖 est un nombre complexe de partie réelle 0 et de partie imaginaire 5 ,

Remarque :

-Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle est un nombre complexe imaginaire pur. L’ensemble des nombres complexes imaginaires purs est l’ensemble noté 𝑖ℝ.

Exemple : 𝑧 = 5𝑖 est un complexe imaginaire pur.

-Un nombre complexe dont la partie imaginaire est nulle est un nombre réel.

On a: 𝑒𝑡 𝑖 .

Le seul nombre complexe à la fois réel et imaginaire pur est le nombre nul 0.

Egalite :

Deux nombres complexes z et z’ sont égaux si et seulement si :

-ils ont la même partie réelle

-ils ont la même partie imaginaire

z=a+ib

z’=a’+ib

z=z’   => a=a’ et b=b.

 

Operations dans

Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑒𝑡 𝑧 ′ = 𝑎 ′ + 𝑖𝑏′ deux nombres complexes donnés.

𝑧 + 𝑧 ′ = (𝑎 + 𝑎 ′ ) + 𝑖(𝑏 + 𝑏 ′ ) ;

𝑧 × 𝑧 ′ = (𝑎𝑎 ′ − 𝑏𝑏 ′ ) + 𝑖(𝑎𝑏 ′ + 𝑎𝑏).

• Pour tout nombre complexe non nul, (𝑎; 𝑏) ≠ (0; 0) et 1

 

• Soient 𝑧 𝑒𝑡 𝑧′ deux nombres complexes tels que 𝑧 ≠ 0

Exemples: Soient deux complexes z=2+3i et z’=4-i

·         z+z’=(2+3i) +(4-i)=(2+4) +(3i-i)=6 +2i

·         zxz’=(2+3i)( 4-i)=8-2i+12i-3i2=8-2i+12i+3=11+10i.

·    .

 

Oppose d’un nombre complexe

Définition

Soit un nombre complexe 𝑧 tel que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑜ù 𝑎 , 𝑏 .

 Le nombre complexe opposé de z est le nombre complexe noté  -𝑧 tel que :

 -z = -𝑎𝑖𝑏.

Exemples :

·         z=1+i  =>  -z=-1-i

·         z=5-3i  => -z=5+3i

 

Conjugué d’un nombre complexe

Définition

Soit un nombre complexe 𝑧 tel que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑜ù 𝑎 , 𝑏 .

 Le nombre complexe conjugué de z est le nombre complexe noté  𝑧̅  tel que :

𝑧̅ = 𝑎𝑖𝑏.

Exemples :

·         z=1+i  =>  𝑧̅=1-i

·         z=5-3i  => 𝑧̅=5+3i

Propriétés

Pour tout nombre complexe z,

z+ 𝑧̅ = 2ℛ𝑒(𝑧).

z- 𝑧̅ = 2i ℐ𝑚(𝑧)..

z x 𝑧̅ = ℛ𝑒(𝑧)2 + ℐ𝑚(𝑧)2

Pour tout nombre complexe z,

x   <= > 𝑧̅ =z

x i  <= > 𝑧̅ = -z

z étant un nombre complexe de forme algébrique a +ib,

z+ 𝑧̅ =2a

z- 𝑧̅ =2b

z x 𝑧̅ = a2 +b2

Exemple : écrivons la forme conjuguée de

 

Module d’un nombre complexe

Définition

 Le module du nombre complexe

𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 est le nombre réel positif noté |𝑧| tel que :

 

Exemple :

  .

Propriétés

Soit (𝑧; 𝑧 ′ ) × , 𝑛 :

(i). Si 𝑧 = 𝑎, 𝑎 𝐼𝑅 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |𝑧| = |𝑎|.

(ii). Si 𝑧 = 𝑖𝑏 , 𝑏 𝐼𝑅 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |𝑧| = |𝑏|.

(iii). |𝑧 | = |−𝑧| = |𝑧|; |𝑧 × 𝑧′| = |𝑧|.|𝑧|; |𝑧 𝑛| = |𝑧| 𝑛 .

 (iv). Pour 𝑧 ≠ 0, | 𝑧𝑧 | = |𝑧′| |𝑧|.

                    ;

(v). |𝑧 + 𝑧′| ≤ |𝑧| + |𝑧′| (inégalité triangulaire).

(vi). |𝑧| 2 = 𝑧 × 𝑧 = (ℛ𝑒(𝑧)) 2 + (ℐ𝑚(𝑧)) 2

Représentation géométrique d’un nombre complexe

 Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢⃗ , 𝑣⃗ ) ; on l’appelle aussi plan complexe.

A tout nombre complexe 𝑧 = a + 𝑖b on associe le point 𝑀(a; b) du plan.

 

 

Réciproquement à tout point 𝐴(𝑎; 𝑏) du plan on associe le nombre complexe 𝑧0 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On établit ainsi une bijection entre 𝑒𝑡 𝒫 (plan). Le nombre complexe 𝑧 = a + 𝑖b est appelé affixe du point 𝑀. On note 𝑧𝑀.

Le point 𝑀(a; b) est le point image du nombre complexe 𝑧 = a + 𝑖b . On note M(z) .

On associe également à chaque vecteur 𝑤⃗ (𝑎; 𝑏) du plan le nombre complexe 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 appelé affixe du vecteur 𝑤⃗ .

On note 𝑧𝑤⃗= 𝑎 + 𝑏𝑖. Le vecteur 𝑤⃗ (𝑎; 𝑏) est le vecteur image du nombre complexe 𝑎 + 𝑖𝑏.

 • (𝑂, 𝑢⃗ ) est appelé l’axe réel ;

 • (𝑂, 𝑣⃗ ) est l’axe imaginaire.

Nombre complexe, Forme trigonométrique

Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢⃗ , 𝑣⃗ ).

Argument d’un nombre complexe non nul

Définition

            Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢⃗ , 𝑣⃗ ), soit 𝑧 d’image M.

 Un argument du nombre complexe z est une mesure en radian de l’angle orienté (⃗𝑢 ̂;𝑂𝑀⃗) .

 

Remarques :

 - Un nombre complexe non nul possède une infinité d'arguments de la forme arg(z) + 2kπ, k .

On note :

 arg(z) modulo 2π ou arg(z) [2π].

 -Tout nombre complexe non nul 𝑧 admet un unique argument appartenant à l’intervalle] −𝜋; 𝜋] appelé argument principal et noté 𝐴𝑟𝑔(𝑧).

 

 

 

Propriétés

 Soient (𝑧; 𝑧 ′ ) × , 𝑛 :

o arg ( 1/ 𝑧 ) = arg(𝑧 ) = − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘

o arg(𝑧 × 𝑧 ′ ) = arg(𝑧) + arg(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘

o arg(𝑧 𝑛) = 𝑛. 𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘

o arg ( 𝑧′/ 𝑧 ) = arg(𝑧 ′ ) − arg(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 .

 

Exemple :

Soit z= 3 + 3i. Alors |z| =  3√2

 

 

arg (z) = π/4 [2π]

.

Forme trigonométrique d’un nombre complexe

Définition

Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe non nul ;

𝑟 = |𝑧| 𝑒𝑡 𝜃 un argument de z.

z s’écrit de façon unique sous la forme :

 

𝑧 = 𝑟(cos𝜃 + 𝑖 sin𝜃).

 

Cette écriture est appelée la forme trigonométrique du nombre complexe z.

 Exemple :

Détermine la forme trigonométrique du nombre complexe 𝒛 = −√𝟑 + 𝒊.

  |𝒛| = 𝟐 ;

Soit 𝜑 un argument de 𝑧,

cos(𝜑) = −√3/ 2

sin(𝜑) = 1 /2 on en déduit qu’un argument de z est 5𝜋/ 6

La forme trigonométrique de 𝑧 est :

 𝑧 = 2(cos( 5𝜋 /6 ) + 𝑖 sin( 5𝜋/ 6 )).

 

Remarques :

    Pour déterminer la forme trigonométrique d’un nombre complexe on calcule d’abord le module de 𝑧 puis un argument de 𝑧.

    La forme trigonométrique d’un complexe est bien indiquée pour déterminer les produits, les quotients ou les puissances d’un nombre complexe.

 

Forme exponentielle d’un nombre complexe non nul.

Définition

Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝑟 et d’argument 𝜽 .

On appelle forme exponentielle de 𝑧 l’écriture :

𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝜽

Exemple :

 2 + 2𝑖 = 2√2𝑒 𝑖 𝜋/ 4 ;

 4𝑖 = 4𝑒 𝑖 𝜋/ 2 ;

5 = 5𝑒 𝑖0.

Propriété

 Soient 𝑧 = 𝑟𝒆 𝒊𝜽 𝑒𝑡 𝑧 ′ = 𝑟𝒆 𝒊𝝋 deux nombres complexes non nuls.

  (i) 𝑧 ′ = 𝑧   𝑟 ′ = 𝑟  et 𝜑 = 𝜃 + 2𝑘𝜋, 𝑘

 (ii) 𝑧 = 𝑟𝒆 𝒊𝜃 ; 𝟏/ 𝒛 = (𝟏 /𝒓 ) 𝒆 𝒊𝜽 .

 (iii) 𝑧 ′ × 𝑧 = 𝑟𝑟𝑒 𝑖(𝜃+𝜑) .

 (iv) Pour tout 𝑛 , 𝑧 𝑛 = 𝑟 𝑛𝒆 𝒊𝒏𝜽 .

 (v) 𝑧′ /𝑧 = 𝑟′ /𝑟 𝒆 𝒊(𝝋𝜽)

Remarque :

Ø  Soit z un nombre complexe de module r et d’argument θ alors on peut aussi écrire :

z=[r,θ]

 

Ainsi, soient z=[r.θ] et z’=[r’,θ’]

 

·         z.z’=[r.r’,θ’]

·         z/z’=[r/r’,θ-θ’]

·         zn=[rn,nθ]

 

Formule de MOIVRE

Soit 𝜃 𝒆𝒕 pour tout 𝑛 .

On a :                                                                      

(cos𝜃 + 𝑖 sin𝜃) 𝑛 = cos(𝑛𝜃) + 𝑖 sin(𝑛𝜃).

On appelle cette propriété la formule de Moivre.

 

Formules d’EULER

Applications :

 

 

 

 

Rappels :

-Binôme de Newton : utile pour déterminer les coefficients binomiaux (exemple ci-dessus :1,-3,3,-1)

-Triangle de Pascal : utile pour déterminer les coefficients binomiaux

Resolution d’équations dans

Racines carrées d’un nombre complexe.

Définition

 Soit un nombre complexe 𝑧0, on appelle racine carrée du complexe, 𝑧0 tout nombre complexe z tel que :

𝑧 2 = 𝑧0

Méthode :

Soit un nombre complexe z=x+iy

On développe ; z2=( x+iy)2=x2+y2 -2ixy

Par identification, on a :

 

 

Exemple : Déterminons les racines carrées de :Ѵ3+i

Il suffit de déterminer un complexe z tel que z2= Ѵ3+i

On a :   

 

On résout le système et on trouve :

 

=>             

    

 

Racine n-ième d’un nombre complexe.

Définition

Soit un nombre complexe z0 ≠ 0

𝑒𝑡 𝑛 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒏𝟐 .

On appelle racine n-ième de tout nombre complexe 𝑧 tel que :

𝑧 𝑛 = z0

Propriété 1

 Soit  z0 = 𝑅𝑒 𝑖𝜃 ; les racines n-ième de z0 sont :

 

𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 {0; 1; … ; n-1}.

 

Propriété 2

 Les racines n-ième d’un nombre complexe sont les affixes des sommets d’un polygone régulier de n côtés inscrit dans un cercle de rayon   .

Exemple : calculons les racines cubiques de l’unité

Il s’agit de trouver z tel que z3=1

Posons z=cosθ +isinθ

Z3= cos3θ +isin3θ
z3=1 <= > cos3θ +isin3θ=cos0 +isin0 =>

 

cos3θ=cos0 <= >

Donc:

 

 

 

Equations du second degré.

Propriété

         Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des nombres complexes avec 𝑎 ≠ 0. Soit ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐. Si 𝛿 est une racine carrée de Δ, alors les solutions de l’équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 sont :

Méthode :

-On calcule le discriminant Δ

-on détermine les racines carrées de Δ suivant que  Δ est réel ou non

-on calcule les solutions.

 

 

Exemple : soit a résoudre dans C l’équation z2+(2+3i)z-2(1-2i)=0

Δ=b2-4ac=(2+3i)2-4(1)(2(1-2i))=3-4i

Cherchons les racines carrées de 3-4i

On trouve les deux racines carrées du discriminant : (2-i) et –(2-i)

 

 

EXERCICES

EXERCICE I : Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes suivants :

a) z1=(1+3i)-(2+i)

b) z2=(Ѵ3 +2iѴ2i)-(3+iѴ2)

c) z3=(Ѵ3 +2iѴ2)(3+iѴ2)

d) z4=(1+3i)/(2+i)

 

EXERCICE II:

1. Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes suivants :

a) z1=(8i-1)/(2-3i)

b) z2=2i-5/i

c) z3=(1+i)2/(2-i)2

d) z4=(4-i)/(2+3i)-i/(3+i)

2. On donne les nombres complexes z1 et z2 tels que :

 z1=(5-i)/(3+2i) et z2=(5+i)/(3-2i)

Calculer : z1+z2 ;

                z1-z2 et conclure.

 

EXERCICE III:

1.Calculer les modules et les arguments des nombres complexes suivants :

a) z1=1+i

b) z2=Ѵ3 +i

c) z3=1/3 +iѴ3/3

2.En déduire l’ecriture sous forme trigonométrique de z1, z2 et z3

 

EXERCICE IV:

1.Calculer les modules et les arguments des nombres complexes suivants :

 a) z1=(Ѵ6 -iѴ2)/2

b) z2=1- i

c) z3=z1/z2

2.Deduire les valeurs exactes de cosπ/12 et sinπ/12

 

EXERCICE V : On donne les nombres complexes suivants :

z1=-1-i

z2=1/2 +iѴ3/2

1.Ecrire z1/z2    sous forme algébrique.

2.Ecrire z1/z2   sous forme trigonométrique.

3.Deduire de la question précédente les valeurs de cos11π/12 et sin11π/12.

 

EXERCICE VI

1. Calculer les racines carrées de

 i, 3 − 4 i.

2. Résoudre les équations : z 2 + z − 1 = 0,

 et z2+z+(1-i)/4.

3. Résoudre l’équation

 z 2 + (i− Ѵ2)z − i Ѵ2 = 0,

 puis l’équation Z 4 + (i− Ѵ 2)Z 2i  Ѵ2 = 0.

4. Montrer que si P(z) = z 2 + bz + c possède pour racines z1 , z2 C alors z1 + z2 = −b et z1 · z2 = c.

5.Trouver les paires de nombres dont la somme vaut i et le produit 1.

 

EXERCICE VII : 

1. Mettre les nombres suivants sont la forme exponentielle : 1 + i,  Ѵ3 − i,  1/ (Ѵ 3−i) , ( Ѵ3 − i) 2028.

2. Calculer les racines 5-ième de i.

3. Calculer les racines carrées de

 Ѵ3 /2 + i /2 de deux façons différentes.

 En déduire les valeurs de cos π /12 et sin π /12 .

4. -Développer cos(4θ) ;

    -linéariser cos5 θ ;

 

EXERCICE VIII : 

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O ;𝑢 ,𝑣 ). Dans chaque cas, détermine et construis l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant la condition donnée :

 

a) |𝑧 − 2𝑖| = 3

b) |𝑧 − 1 + 𝑖| = |𝑧 + 1 + 3𝑖|.

c) |2𝑖𝑧 − 3 + 2𝑖| = |𝑧 − 2|.

d) arg(𝑧 − 1 − 𝑖) ≡ 𝜋 6 [2𝜋]

 

CORRIGES

EXERCICE I : Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes suivants :

a)z1=(1+3i)-(2+i)=1-2+3i-i=-1+2i

b)z2=(Ѵ3 +2Ѵ2i)-(3+Ѵ2i)= Ѵ3 -3+2Ѵ2i-Ѵ2i  = Ѵ3 -3+Ѵ2i 

c)z3=(Ѵ3 +2iѴ2)(3+iѴ2)=3 Ѵ3+ Ѵ6i+6 Ѵ2i+4i2=(3 Ѵ3 -4)+i(Ѵ6+6 Ѵ2).       //  on fait i2=-1.

d)z4=(1+3i)/(2+i)= =(1+3i)(2-i)/(2+i)(2-i)=2+6i-i-3i2/4+2i-2i-i2=5+5i/4-i2=1+i    //on multiple le numérateur et le dénominateur par expression conjuguée du dénominateur

 

EXERCICE II:

1. Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes suivants :

 a)z1=(8i-1)/(2-3i)= (8i-1) (2+3i)=/(2-3i) (2+3i)=(16i+24i2-2-3i)/(4-6i+6i-9i2=-26+13i/13=-2+i

 b)z2=2i-5/i=(2i-5)i/i2=2+5i

 c)z3=(1+i)2/(2-i)2==(1+i) (1+i)/(2-i) (2-i)=2i/3-4i=2i(3+4i)/(3-4i)(3+4i)=-8/25+6i/25

 d)z4=(4-i)/(2+3i)-i/(3+i)= (4-i)(2-3i)/(2+3i)(2-3i)-i(3-i)/(3+i)(3-i)=5-14i/13 –(1+3i)/10=37/130-179i/130

2. On donne les nombres complexes z1 et z2 tels que : z1=(5-i)/(3+2i) et z2=(5+i)/(3-2i)

z1+z2 =(5-i)/(3+2i)+ (5+i)/(3-2i)=2

z1-z2=(5-i)/(3+2i)- (5+i)/(3-2i)=-2i

 et z2 est le conjugue de z1.

 

EXERCICE III:

1.Calculer les modules et les arguments des nombres complexes suivants :

a)z1=1+i=>|1+i |=(12+12)1/2=21/2=Ѵ2             //le nombre Ѵa peut aussi s’écrire a1/2

=>θ=π/4

 

b)z2=Ѵ3 +i =>| Ѵ3 +i |=(Ѵ32+12)1/2=41/2=2

 

=>θ=π/6

 

c)z3=1/3 +iѴ3/3=>|1/3 +iѴ3/3 |=(1/32+Ѵ3/32)1/2=4/91/2=2/3

=>θ=π/3

 

2.En déduire l’ecriture sous forme trigonométrique de z1, z2 et z3

a) |z1|= Ѵ2  et θ=π/4  => z1=Ѵ2(cosπ/4 +isinπ/4)

b) |z2|= 2 et θ=π/6 =>      z2=2(cosπ/6 +isinπ/6)

c) |z3|= 2/3 et θ=π/3 =>   z2=2/3(cosπ/3 +isinπ/3)

 

EXERCICE IV:

1.Calculer les modules et les arguments des nombres complexes suivants :

 a) z1=(Ѵ6 -iѴ2)/2

 |z1|=( Ѵ6/22+ Ѵ2/22)1/2= Ѵ2

cosθ=(Ѵ6/2)/Ѵ2=Ѵ3/2

sinθ=(-Ѵ2/2)/Ѵ2=-1/2=>θ=-π/6

=>z1=[Ѵ2,-π/6]

b) z2=1- i

z2=Ѵ2(1/Ѵ2 -i2)=2,-π/4]

c)z3=z1/z2

z3=z1/z2=[Ѵ2,-π/6]/ [Ѵ2,-π/4]=[1,π/12]  // car [r,θ] /[r’,θ’]=[r/r’, θ- θ’]

2.Deduire les valeurs exactes de cosπ/12 et sinπ/12

Sous forme algébrique :

Sous forme trigonométrique :

z3=[1,π/12]= cosπ/12 +i sinπ/12

Par identification,

EXERCICE V : On donne les nombres complexes suivants :

Z1= -1-i

Z2=1/2 +iѴ3/2

1.Sous forme algébrique.

z1/z2 =(-1-i)/( 1/2 +iѴ3/2)=-2(1+i)/(1+iѴ3)=(-1-Ѵ3)/2 +(-1+Ѵ3)i/2

 

2. Sous forme trigonométrique.

 

 

)

 

                                

3.Deduire de la question précédente les valeurs de cos11π/12 et sin11π/12.

Par identification

)=

                                                                                     

 

EXERCICE VI

1.

·     Racines carrées de −i,

      =>

               

·   Racines carrées de 3 − 4 i. 

                  =>  2-i et  = -(2-i)

 

2. Résoudre les équations :

·         z 2 + z − 1 = 0,

 Δ=(1)2-4(1)(-1)=5    // le discriminant donne un réel

z1=(-1-Ѵ5)/2

z2=(-1+Ѵ5)/2

·         z2+z+(1-i)/4

Δ = i    // le discriminant donne un réel, il faut déterminer les racines carrées 𝛿 et - 𝛿

 

 

3. Résoudre l’équation :

·         z 2 + (i− Ѵ2)z − i Ѵ2 = 0,

Δ=(i− Ѵ2)2-4(1)(-iѴ2)=1+2Ѵ2i // le discriminant donne un réel, il faut déterminer les racines carrées 𝛿 et - 𝛿

=>  =Ѵ2 +i et  = -Ѵ2-i

 

Résoudre l’équation :

·         Z 4 + (i− Ѵ 2)Z 2i  Ѵ2 = 0.

 

On pose :Z=z2 on retrouve la première équation

Z12= -i    =>1/Ѵ2 -1/Ѵ2i et -1/Ѵ2 +1/Ѵ2i

Z22= Ѵ2  =>- ѴѴ2 et +ѴѴ2

 

4. Montrer que si P(z) = z 2 + bz + c possède pour racines z1 , z2 C alors z1 + z2 = −b et z1 · z2 = c.

Δ=b2-4ac=b2-4c

z1=(-b-ѴΔ)/2 et z2=(-b+ѴΔ)/2

z1+z2=(-b-ѴΔ)/2 +(-b+ѴΔ)/2=-2b/2= -b

z1.z2=(-b-ѴΔ)/2 x (-b+ѴΔ)/2= c

 //en règle générale, lorsqu’une équation de la forme ax2+bx +c=0 admet deux racines x1 et x2, la somme des racines S=x1+x2 = -b/a et le produit P=x1.x2=c/a.

 On a donc ax2-Sx +P=0 (ici a=1.)

 

5.Trouver les paires de nombres dont la somme vaut i et le produit 1.

S=b=i et P=c=1  => ax2-Sx +P=0  <= > ax2-ix +1=0

Δ=b2-4c=i2-4(1)=-5=5i2 =(iѴ5)2

z1=(-i-iѴ5)/2

z2=(-i+iѴ5)/2

 

 

EXERCICE VII : 

1. Mettre les nombres suivants sont la forme exponentielle :

 1 + i,  Ѵ3 − i,  1/( Ѵ 3−i ), ( Ѵ3 − i) 2024.

·  

·      

·  eiπ/6

·  

 

2. Calculer les racines 5-ième de i.

z5=i

 soit z=r(cosθ+isinθ)  =>z5=r5(cos5θ +sin5θ)

i=cosπ/2 +isinπ/2

r5(cos5θ +sin5θ)= cosπ/2 +isinπ/2

=>r=1 et cos5θ= cosπ/2

               sin5θ= sinπ/2

5θ=π/2 +2kπ =>θ=π/10 +2kπ/5, k Z

zk=cos( π/10 +2kπ/5)+ isin (π/10 +2kπ/5), k   Z

3. Calculer les racines carrées de Ѵ3 /2 + i /2 de deux façons différentes. En déduire les valeurs de cos π /12 et sin π /12 .

1ere Methode:

 

Ѵz=( eiπ/6)1/2= eiπ/12= cos π /12 +isin π /12

2eme Methode:

| Ѵ3 /2 + i /2|=1

z2= Ѵ3 /2 + i /2

 =>

(x+y)2-2xy=1 =(x+y)2=1+1/2=3/2=>x+y=

(x-y)(x+y)=Ѵ3/2 < =>(x-y) =Ѵ3/2 =>x-y=

+

+

 => cos π /12= +

     sin π /12=

 

 

4.

Ø  cos4θ+isinθ=(cosθ+sinθ)n

= cos4θ+4cos3θ(isinθ)+6cos2θ(isinθ)2+4cosθ(isinθ)3+(isinθ)4

= cos4θ+4cos3θ(isinθ)-6cos2θsin2θ-icosθsin3θ+sin4θ

= cos4θ-6cos2θsin2θ +sin4θ+4i(cos3θsinθ- cosθsin3θ)

=> cos4θ= cos4θ-6cos2θsin2θ +sin4θ

               =1-8cos2θsin2θ

               =1+8cos2θ+8cos4θ

Ø  cosθ=1/2(e+e)

cos5θ=1/25(e+e)5

=1/25(ei5θ+ 5ei4θ e-iθ+ 10ei3θ e-i2θ+ 10ei2θ e-i3θ+ 5eiθ e-i4θ+ e-i5θ)

= 1/25[(ei5θ+ e-i5θ)+5(ei3θ+ e-i3θ)+10(eiθ+ e-iθ)     

=1/24(cos5θ +5cos3θ+10cosθ)

 

EXERCICE VIII : 

 a) |𝑧 − 2𝑖| = 3

L'équation complexe |z – 2i| = 3 représente un ensemble de points M du plan complexe.

 

Interprétation géométrique :

 

- z est l’affixe du point M.

- 2i est l’affixe du point A (donc A est à l’origine translatée vers le haut de 2 unités).

- L'équation signifie que la distance entre M et A est constante et vaut 3

b) |𝑧 − 1 + 𝑖| = |𝑧 + 1 + 3𝑖|.

L’équation |z – 1 + i| = |z + 1 + 3i| représente un lieu géométrique.

 

1. Écriture :

Soit z = x + iy, alors on remplace :

 

|z – 1 + i| = |z + 1 + 3i| 

|x + iy – 1 + i| = |x + iy + 1 + 3i| 

|(x – 1) + i(y + 1)| = |(x + 1) + i(y + 3)|

2. Modules :

√[(x – 1)² + (y + 1)²] = √[(x + 1)² + (y + 3)²]

 

On élève les deux membres au carré :

 

(x1)² + (y + 1)² = (x + 1)² + (y + 3)²

 

Développement :

 

- (x – 1)² = x² – 2x + 1 

- (y + 1)² = y² + 2y + 1 

- (x + 1)² = x² + 2x + 1 

- (y + 3)² = y² + 6y + 9

 

Donc :

 

x² – 2x + 1 + y² + 2y + 1 = x² + 2x + 1 + y² + 6y + 9

 

Simplification :

 

- x² et y² se simplifient

- Il reste : 

–2x + 2y + 2 = 2x + 6y + 10

 

Regroupons :

 

–4x – 4y = 8 

x + y = –2

 

Résultat :

L’ensemble des points M d’affixe z vérifiant |z – 1 + i| = |z + 1 + 3i| est la droite d'équation x + y = –2

c) |2𝑖𝑧 − 3 + 2𝑖| = |𝑧 − 2|.

On cherche l’ensemble des points M d’affixe z = x + iy vérifiant :

 

|2i·z – 3 + 2i| = |z – 2|

 

Étape 1 : Écriture en forme algébrique

 

Soit z = x + iy, alors :

 

- 2i·z = 2i(x + iy) = 2i·x – 2·y = –2y + 2ix

- Donc 2i·z – 3 + 2i = –2y – 3 + 2ix + 2i = –2y – 3 + 2i(x + 1)

 

Donc le module devient :

 

|2i·z – 3 + 2i| = |–2y – 3 + 2i(x + 1)| = √[(–2y – 3)² + (2x + 2)²]

 

Et |z – 2| = |(x – 2) + iy| = √[(x – 2)² + y²]

 

Étape 2 : Égalité des modules

On a :

 

√[(–2y – 3)² + (2x + 2)²] = √[(x – 2)² + y²]

 

On élève les deux membres au carré :

 

(–2y – 3)² + (2x + 2)² = (x – 2)² + y²

 

Développons chaque côté :

 

Gauche :

- (–2y – 3)² = 4y² + 12y + 9

- (2x + 2)² = 4x² + 8x + 4

 

→ Gauche = 4x² + 8x + 4 + 4y² + 12y + 9 = 4x² + 4y² + 8x + 12y + 13

Droite :

- (x – 2)² = x² – 4x + 4

- y²

 

→ Droite = x² – 4x + 4 + y² = x² + y² – 4x + 4

 

Étape 3 : Mettre tout à gauche

 

(4x² + 4y² + 8x + 12y + 13) – (x² + y² – 4x + 4) = 0

 

→ 3x² + 3y² + 12x + 12y + 9 = 0

 

On peut simplifier par 3 :

 

→ x² + y² + 4x + 4y + 3 = 0

 

Résultat : lieu géométrique

 

On regroupe :

- x² + 4x + y² + 4y = –3

 

On complète les carrés :

- x² + 4x = (x + 2)² – 4

- y² + 4y = (y + 2)² – 4

 

Donc :

(x + 2)² + (y + 2)² – 8 = –3 → (x + 2)² + (y + 2)² = 5

d) arg(𝑧 − 1 − 𝑖) ≡ 𝜋/ 6 [2𝜋]

On cherche l’ensemble des points M d’affixe z tels que :

 

arg(z − 1 − i) ≡ π/6 [2π]

 

Interprétation géométrique :

- Cela signifie que le vecteur OM′, avec M′ d’affixe z − (1 + i), forme un angle π/6 avec l’axe réel positif.

- Donc, M est un point tel que le vecteur (z − 1 − i) a un argument égal à π/6 modulo 2π.

 

Autrement dit, z – (1 + i) est un vecteur de direction π/6.

 

Conclusion (lieu géométrique) :

L’ensemble des points M d’affixe z est une demi-droite :

 

- d’origine A(1, 1) (car on a z – 1 – i),

- de direction faisant un angle de π/6 avec l’axe des abscisses, soit pente tan(π/6) = 1/√3.

 

On peut aussi l’écrire sous forme paramétrique :

 

z = 1 + i + r·e^{iπ/6} avec r ℝ⁺*.

 

Donc, le lieu est la demi-droite partant de A(1, 1) dans la direction π/6

Avez-vous un exercice à proposer ?Cliquez-ici

Merci de votre visite
Laissez un commentaire